J’ai une histoire à te raconter, c’est mon histoire en fait et si tu lis jusqu’à la fin, tu comprendras un peu mieux ce qui me pousse à te confier une partie de ma vie aujourd’hui.
Le tire-allaitement a sauvé mon projet d’allaiter!
Je n ‘aime pas utiliser les « grands »mots mais c’est vraiment ce qu’il s’est passé.
Quand Monsieur Pirate est né, il est arrivé un peu trop tôt. Pas beaucoup, mais suffisamment pour être plus vulnérable et aussi moins efficace au sein.
Pas de chance, nous avons cumulé avec une malformation du palais qui rendait les tétées encore plus épuisantes.
Une stimulation inefficace, des tétées interminables, un bébé trop fatigué pour téter, respirer et tout faire en même temps …
Je te laisse imaginer les pronostics sur ma lactation et sur la réussite de cet allaitement. Ils étaient proches de 0%.
C’est d’ailleurs ce que m’a sorti une chirurgienne pas très empathique lorsque je lui confiais que c’était difficile. Mon bébé ne têterait JAMAIS au sein. C’était impossible, je perdais mon temps… et le mettait limite en difficulté. J’étais presque une mauvaise mère plus préoccupée par mon désir d’allaiter que par la santé de mon fils.
C’est vrai, je tenais à cet allaitement, j’avais besoin de ça pour « réparer » tout ce qui avait foiré pendant cette grossesse merdique. Les infections, les diagnostics anténataux anxiogènes, les examens complémentaires, les monitorings quotidiens, les hospitalisations, les décisions impossibles à prendre … un vrai cauchemar que je ne souhaite à personne.
Lui en avait besoin car il était né avant terme et car je savais que mon lait était ce qu’il y avait de mieux pour lui à tout moment, mais surtout à CE moment.
J’avais envie d’y croire et j’avais confiance en lui. Confiance qu’un jour, il puisse téter normalement. Je le sentais capable Je savais que c’était possible, et que c’était un battant mon bébé pirate.
Le temps des doutes
J’ai tenu tête aux sceptiques, je me suis entourée de personnes aidantes et de professionnels compétents, je me suis formée et j’ai tiré mon lait, tout en mêtant mon bébé au sein.
Je le faisais téter puis je tirais mon lait que nous lui donnions grace à une petite sonde placée dans son estomac. Ainsi il pouvait se reposer tout en étant nourri avec un lait parfaitement adapté à ses besoins. C’était difficile au début et puis après j’ai appris à connaître mon corps, à utiliser la machine, à bien m’organiser pour conserver le lait etc.
J’ai douté, mais j’ai tenu bon car je savais au fond de moi que ce n’était pas vain.
Le temps du perfectionnement
Les jours, les semaines ont passé et nous avons appris tous les deux finalement. Moi à tirer, lui à téter. Un mois après sa naissance, nous sortions de l’hôpital. Il était maintenant capable de boire suffisament au sein. Je continuais à tirer mon lait pour en avoir beaucoup et pour que ce soit plus facile pour lui de le boire.
Au bout du troisième mois, je pouvais tirer un peu moins, et de moins en mois car il devenait de plus en plus compétent pour téter. J’ai toujours continué à tirer pour me rassurer et pour faire du stock mais j’aurais clairement pu m’en passer au bout de 4 mois.J’avais des interrogation parfois, et c’était difficile de trouver les réponses fiables. J’ai fait mon expérience, mes recherches même si ça m’a demandé beaucoup d’énergie.
C’est comme ça que le tire lait a sauvé mon allaitement maternel.
Tantot je détestais cette machine symbole d’un allaitement « pas comme les autres » et tantot je remerciais le ciel de son existence tant il m’aidait à réaliser mon projet d’allaiter le plus longtemps possible.
La fin, mais dans la joie et la fierté.
L’aventure allaitement s’est arrétée à 9 mois de vie, avec un brin de nostalgie mais aussi la fierté d’avoir accompli plus que je n’aurais pu imaginer. Nous n’avons rien laché et nous avons bien fait. Nous avons déjoué les pronostics et fait un pied de nez à cette chirurgienne qui pensait savoir mieux que quiconque.
Bonnus de l’histoire => Pendant ces 9 mois de vie, pas un rhume à l’horizon, une digestion au top, de rares coliques ou petits reflux mais rien de bien grave. Un bébé zen, et sécurisé.
Le tire lait à sauvé mon allaitement et il peut peut-être sauver le tien si c’est ton souhait et qu’il t’est cher.
C’est dans ce contexte que je crée une formation
« Maman, fais-moi du lait »
ma méthode pour t’aider à prolonger ton allaitement
en toutes circonstances grâce au tire-lait.
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Prends soins de toi, de ton bébé et de ton projet 😉
Fanny